Actualités

RAPPEL: La baignade dans la rivière Armançon est interdite. Elle n’est pas interdite pour le principe, pour le bonheur, pour le plaisir. Elle est interdite parce qu’elle est dangereuse et on sous-estime ses dangers.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore et encore des incivilités…

Encore et toujours, les incivilités de quelques personnes qui  empoisonnent la vie de toute la commune. Des sacs-poubelles comportant tout, sauf des déchets ménagers, sont déposés sauvagement et régulièrement sur les chemins de la commune.

Des dégradations à déplorer sur le  terrain de rugby, qui vient d’être engazonné.

Ce comportement irresponsable, qui se répète souvent, s’apparente à de la provocation envers celles et ceux qui gèrent l’espace public de la commune. Une plainte visant à identifier les auteurs sera déposée auprès de la brigade de gendarmerie.


Chenilles processionnaires du chêne
Information générale

2021 est une nouvelle année d’infestation particulièrement importante de nombreux massifs forestiers par la chenille processionnaire du chêne. Cette pullulation parfois spectaculaire fait suite à une augmentation progressive du phénomène depuis plusieurs années.

La processionnaire du chêne : écologie et cycle
La processionnaire du chêne est un papillon inféodé aux chênes de nos régions qui développe son cycle selon la chronologie ci-dessous :
– En automne de l’année N-1, les femelles adultes pondent leurs œufs dans les
houppiers de chênes en automne.
– En avril de l’année N, les chenilles éclosent puis développent au cours de 5 phases larvaires pour former une chrysalide avant émergence du papillon dans l’été.
– De juin à Août, à partir du 3ème stade larvaire, les chenilles portent des poils
urticants microscopiques (0.1 à 0.2 mm). Ces poils en forme de harpons
contiennent une toxine allergisante : la thaumetopoeine. Ces poils sont les plus actifs de juin à août par temps sec, mais les nids remplis de poils conservent leurs propriétés urticantes plusieurs mois après la disparition des chenilles, voire 1 à 2 années.
Les mues se déroulent dans des nids caractéristiques dans les branches ou sur les troncs des chênes.

Les chenilles se nourrissent de feuilles de chênes provoquant des défoliations parfois spectaculaires. Les chênes ont cependant la capacité de refaire leur houppier par une nouvelle feuillaison.

Risques pour la santé humaine : en principe peu sévères, mais
consulter un médecin en cas de réaction allergiques sévères
Ces poils, par contact direct de l’homme ou des animaux avec les chenilles ou les nids, ou indirectement lorsqu’ils sont transportés dans l’air, peuvent provoquer des troubles en général peu sévères : réactions cutanées et démangeaisons, atteintes oculaires, manifestations respiratoires. Toutefois, en cas de réaction allergiques plus sévères (urticaire généralisé, gonflement du visage, malaises, vertiges, vomissements, œdème de
Quincke, ou rarement choc anaphylactique), l’ARS recommande la consultation d’un médecin ou des services d’urgences. Si un chien vient à avaler un nid, son pronostic vital peut être engagé.

La prévention : du bon sens, même quand il fait chaud !
Des préconisations de prévention simples sont recommandées :
– Éviter les balades en forêts touchées par temps sec, chaud et venteux. Préférer les sorties à la rosée du matin,
– A défaut protéger le corps par le port de vêtement couvrants (jambes, cou et bras),
– Tenir les enfants et les animaux de compagnie éloignés des nids tombés à terre,
– Laver soigneusement et fréquemment les vêtements exposés,
– Éviter de se frotter les yeux en cas d’exposition, prendre une douche et changer d’habits en rentrant de forêt.
Pour les riverains de forêt ou d’arbres infestés :
– Ne pas sécher le linge en extérieur de mai à septembre,
– Laver soigneusement les légumes du jardin,
– Prendre garde en tondant sa pelouse.
Les professionnels de la forêt doivent prendre des précautions particulières et s’équiper d’Équipements de Protection Individuels spécifiques (voir diagnostics et mesures spécifiques proposées par l’ONF aux donneurs d’ordre).
Les méthodes de lutte : peu de choses à ce jour
Éviter la psychose
Tout ce qui gratte ou pique en forêt n’est pas processionnaire du chêne :
– ces chenilles processionnaires ne se développent que sur les chênes, d’autres chenilles du chêne ne sont pas urticantes comme la chenille du bombyx disparate (plus grandes, de couleur rouge orangée), d’autres chenilles sur d’autres espèce d’arbres sont la plupart du temps inoffensives ;
Office National des Forêts – EPIC/RCS Paris B 662 043 116
– en forêt, il y aussi des bêtes qui piquent sans pullulation particulière : des simulies (petites mouches noires hématophages), des aoutats ou tout simplement des guêpes, des taons et moustiques. Pantalons et manches longues sont les meilleures préventions, éventuellement améliorées par des répulsifs à appliquer sur la peau ou en imprégnation des vêtement.


ENVIRONNEMENT

Le réchauffement climatique impact notre forêt…….

Depuis 2003, nous connaissons une succession de canicules et d’épisodes de sécheresse intenses. 2018 a même été l’année la plus chaude jamais enregistrée en France.
Dans le département de l’Yonne, la saison estivale 2019 a encore été plus chaude et plus sèche que celle de 2018

jusqu’à provoquer l’effondrement de certains peuplements forestiers

Le manque d’eau et les fortes chaleurs peuvent causer la mort des arbres, ou les rendre vulnérables. Affaiblis, ils sont plus sensibles aux attaques d’insectes  ou de pathogènes (champignons), dont la prolifération est favorisée par les températures élevées.
Manque d’aiguilles, branches sèches ou mortes, décollement de l’écorce sont autant de signes du dépérissement des arbres.
C’est le cas du peuplement de pins sylvestre, douglas qui habitent notre forêt. ou plus de la moitié sont affaiblis ou déjà morts

L’ONF en action

Il n’existe pas de “médicaments” pour guérir les arbres, mais l’ONF soigne les forêts dans la durée, en assurant une veille régulière pour détecter les signes précurseurs du dépérissement.
Pour éviter la propagation d’une maladie ou d’un insecte ravageur, la récolte des arbres malades est nécessaire. Dans la forêt, plusieurs centaines de m3 seront récoltés courant du mois de mai.

 


Des lingettes dans les tuyaux, des masques dans la nature : un nouveau type de pollution apparaît, lié aux protections contre le virus.

Pas de lingettes dans les toilettes

Dès les premiers jours du confinement, l’utilisation de lingettes désinfectantes semble avoir explosé.

Or une certaine quantité de lingettes jetée dans les toilettes perturbe fortement les réseaux d’assainissement. La plupart des lingettes ne se désagrègent pas comme le papier toilette.

Une fois dans les tuyaux, elles accrochent les matières qui se figent dans leur tissu, gonflent, et forment de réelles obstructions qui mettent à mal les réseaux, canalisations, et systèmes de pompage.
Résultats : des refoulements d’égouts vers les branchements des particuliers, des débordements en milieu naturel et des arrêts de systèmes d’assainissement qui souvent donnent lieu à des réparations coûteuses.

Il faut impérativement les jeter à la poubelle


Toute pratique de brûlage, est interdite

L’arrêté préfectoral du 9 juillet 2020 réglemente les dérogations autorisant le brûlage en plein air des résidus et des rémanents de culture, d’exploitation forestières et des déchets végétaux dans le département de l’Yonne. Ce document vise, dans un contexte d’été sec, à encadrer les brûlages pour prévenir les risques d’incendie.

Cliquez ici pour prendre connaissance de l’arrêté.